Vernissage Expo Goudron et Surprises Mixtes ! célébré un Samedi soir, le 15 Juin 2019.
Texte Biographique de l'artiste :
Sophie Bazy, Artiste Plasticienne Révoltée
Par Mathilde Malan
Qui est Sophie BAZY ?
L’artiste est aussi importante que son œuvre.
Serrurière de situation, elle ouvre des portes inconnues pour se surprendre elle-même.
Son histoire humaine et d’apprentissages offre une pluralité de clés de lectures.
« Pour moi il n’y a rien de pire que l’ignorance, l’injustice et les superstitions religieuses »
Clame l’artiste.
Son art proteste, son art vient troubler l’ordre pour en réclamer un meilleur,
Elle répond à son devoir de montrer les « laids déséquilibres » d’un monde qui se doit de « changer immédiatement ».
Elle souhaite l’éveil collectif.
Idéaliste, elle porte sous les vitres de ses cadres un amalgame d’intentions politiques et humanisantes.
Sa création lutte contre l’ennui et les individus passifs.
En doute permanent, elle brûle les mots, les mots la brûlent.
Yeux timides abstenez-vous de vous poser entre les pages des carnets de Sophie.
Aujourd’hui elle présente son travail sous forme de Slogans issus de lectures, illustrés selon ses pulsions-interprètes.
La sérendipité fourmille dans chaque recoin de ses projets et choix.
Deux maîtres-mots ?
La liberté d’appropriation.
Le regard de l’autre apporte autant de sens que l’œuvre elle-même, selon l’artiste.
Frottée aux éclats de son caractère hors-la-norme, Sophie nous permet de modifier notre perception du monde. Avec fraicheur, avec réforme.
La mémoire ancrée par la géographie de sa seconde terre d’origine : le Portugal.
Se soulève un élément majeur tant dans son geste que dans ses pensées : l’attrait pour le vivant, le vif, le bruit, le peuple du sud, le peuple de l’air dans toutes ses caractéristiques.
Qu'est-ce que le silence ?
Son débat ?
Elle le cherche et le provoque. C’est une nécessité.
Une quête quotidienne qui permet à chacun de se transforme, change son vêtement et perçoive d’un angle nouveau les histoires d’avants.
Ses débuts ?
A 20 ans, elle expose ses clichés photographiques dans le cadre d’un évènement organisé par le Kinoscope, association lyonnaise, mélangeur d’arts. Nomade, Sophie vient s’exprimer pour la première fois sur les murs d’un espace collectif.
A 23 ans elle participe à un flash painting urbain elle pratique alors les techniques de collages de textures composites.
A 25 ans, elle débute dans les pratiques picturales en Ardèche. Sa rencontre avec Guy Chambon, enseignant de dessin marque un virage majeur pour son expression artistique.
Il l’aide à s’approprier et déployer ses talents à travers des pratiques mixtes.
Appliquant un regard large sur le monde psychologique et la dimension humaine, Sophie explore matières et couleurs, avec un premier chapitre essentiellement fait de Noir(s). Elle inclue par la suite quelques couleurs vives à son art, avec parcimonie.
Son matériel ?
La récup’ et ses cartons multiples sonnent comme une évidence : carton, emballage de médicaments, … serviront sans cesse de support de messages forts qui circulent chaque jour en elle.
Ses luttes ?
Elle suffoque face à la petitesse de l’être humain.
Elle s’insurge face aux injustices, dont celles vécues par les femmes.
Elle se bat dans le tumulte politique.
Elle se rebelle dans des envolées de mots en corrélation avec des associations de traits, des juxtapositions de couleurs.
Elle crie le viol, dénonce le langage abusif, dévoile les multiples possibilités d’être : « ielle » ou « yel » qu’importe, le message est porté.
Elle pointe du doigt l’insurrection des femmes restées dans l’ombre des infaillibles mangeurs d’argent et de pouvoir.
« Les femmes sont nées sans testicules car Dieu savait que toute leur vie elles auraient des couilles ».
Sophie n’est pas religieuse, non, elle ironise l’usage de Dieu et l’utilise comme vecteur-déformateur. Elle invoque plutôt un versant « universel » de ce que chacun devrait accomplir en tant qu’être doté de conscience : une responsabilité de chacun qui doit incarner sa propre déité, avec courage, et en libérant la parole.
Elle pointe du doigt la force innée des femmes que nos cultures, nos sociétés ont voulu réprimer depuis des millénaires.
Ne nous méprenons pas, nous rappelle-t-elle :
« Il ne faut pas confondre légèreté avec liberté ».
Une femme indépendante l’a choisi : elle s'embrasse et se découvre elle-même pour mieux s’ouvrir au monde que la société tente sans cesse de lui retirer.
« La pitié réservée aux femmes célibataires pourrait bien dissimuler une tentative de conjurer la menace qu’elles représentent »
(Mona Chollet « Sorcières La puissance invaincue des femmes », p. 56).
Suivre Sophie c’est embarquer contre le confort et la morosité, sa vitesse plie les lents et endormis.
Elle embrasse spontanéité et curiosité.
Son humour porte et déporte.
Elle gueule et dénonce.
Site de l'artiste :
https://www.artmajeur.com/sophiebazyartiste?fbclid=IwAR11x2q8rxZoh923Zgxnj1vsREF5HyhIoqVY_-Z2aWZ7UXDDSztF7_mxUSs
Texte Biographique de l'artiste :
Sophie Bazy, Artiste Plasticienne Révoltée
Par Mathilde Malan
Qui est Sophie BAZY ?
L’artiste est aussi importante que son œuvre.
Serrurière de situation, elle ouvre des portes inconnues pour se surprendre elle-même.
Son histoire humaine et d’apprentissages offre une pluralité de clés de lectures.
« Pour moi il n’y a rien de pire que l’ignorance, l’injustice et les superstitions religieuses »
Clame l’artiste.
Son art proteste, son art vient troubler l’ordre pour en réclamer un meilleur,
Elle répond à son devoir de montrer les « laids déséquilibres » d’un monde qui se doit de « changer immédiatement ».
Elle souhaite l’éveil collectif.
Idéaliste, elle porte sous les vitres de ses cadres un amalgame d’intentions politiques et humanisantes.
Sa création lutte contre l’ennui et les individus passifs.
En doute permanent, elle brûle les mots, les mots la brûlent.
Yeux timides abstenez-vous de vous poser entre les pages des carnets de Sophie.
Aujourd’hui elle présente son travail sous forme de Slogans issus de lectures, illustrés selon ses pulsions-interprètes.
La sérendipité fourmille dans chaque recoin de ses projets et choix.
Deux maîtres-mots ?
La liberté d’appropriation.
Le regard de l’autre apporte autant de sens que l’œuvre elle-même, selon l’artiste.
Frottée aux éclats de son caractère hors-la-norme, Sophie nous permet de modifier notre perception du monde. Avec fraicheur, avec réforme.
La mémoire ancrée par la géographie de sa seconde terre d’origine : le Portugal.
Se soulève un élément majeur tant dans son geste que dans ses pensées : l’attrait pour le vivant, le vif, le bruit, le peuple du sud, le peuple de l’air dans toutes ses caractéristiques.
Qu'est-ce que le silence ?
Son débat ?
Elle le cherche et le provoque. C’est une nécessité.
Une quête quotidienne qui permet à chacun de se transforme, change son vêtement et perçoive d’un angle nouveau les histoires d’avants.
Ses débuts ?
A 20 ans, elle expose ses clichés photographiques dans le cadre d’un évènement organisé par le Kinoscope, association lyonnaise, mélangeur d’arts. Nomade, Sophie vient s’exprimer pour la première fois sur les murs d’un espace collectif.
A 23 ans elle participe à un flash painting urbain elle pratique alors les techniques de collages de textures composites.
A 25 ans, elle débute dans les pratiques picturales en Ardèche. Sa rencontre avec Guy Chambon, enseignant de dessin marque un virage majeur pour son expression artistique.
Il l’aide à s’approprier et déployer ses talents à travers des pratiques mixtes.
Appliquant un regard large sur le monde psychologique et la dimension humaine, Sophie explore matières et couleurs, avec un premier chapitre essentiellement fait de Noir(s). Elle inclue par la suite quelques couleurs vives à son art, avec parcimonie.
Son matériel ?
La récup’ et ses cartons multiples sonnent comme une évidence : carton, emballage de médicaments, … serviront sans cesse de support de messages forts qui circulent chaque jour en elle.
Ses luttes ?
Elle suffoque face à la petitesse de l’être humain.
Elle s’insurge face aux injustices, dont celles vécues par les femmes.
Elle se bat dans le tumulte politique.
Elle se rebelle dans des envolées de mots en corrélation avec des associations de traits, des juxtapositions de couleurs.
Elle crie le viol, dénonce le langage abusif, dévoile les multiples possibilités d’être : « ielle » ou « yel » qu’importe, le message est porté.
Elle pointe du doigt l’insurrection des femmes restées dans l’ombre des infaillibles mangeurs d’argent et de pouvoir.
« Les femmes sont nées sans testicules car Dieu savait que toute leur vie elles auraient des couilles ».
Sophie n’est pas religieuse, non, elle ironise l’usage de Dieu et l’utilise comme vecteur-déformateur. Elle invoque plutôt un versant « universel » de ce que chacun devrait accomplir en tant qu’être doté de conscience : une responsabilité de chacun qui doit incarner sa propre déité, avec courage, et en libérant la parole.
Elle pointe du doigt la force innée des femmes que nos cultures, nos sociétés ont voulu réprimer depuis des millénaires.
Ne nous méprenons pas, nous rappelle-t-elle :
« Il ne faut pas confondre légèreté avec liberté ».
Une femme indépendante l’a choisi : elle s'embrasse et se découvre elle-même pour mieux s’ouvrir au monde que la société tente sans cesse de lui retirer.
« La pitié réservée aux femmes célibataires pourrait bien dissimuler une tentative de conjurer la menace qu’elles représentent »
(Mona Chollet « Sorcières La puissance invaincue des femmes », p. 56).
Suivre Sophie c’est embarquer contre le confort et la morosité, sa vitesse plie les lents et endormis.
Elle embrasse spontanéité et curiosité.
Son humour porte et déporte.
Elle gueule et dénonce.
Site de l'artiste :
https://www.artmajeur.com/sophiebazyartiste?fbclid=IwAR11x2q8rxZoh923Zgxnj1vsREF5HyhIoqVY_-Z2aWZ7UXDDSztF7_mxUSs